Pour gagner une élection, il faut beaucoup de sang froid, du culot, pas d'états d'âme, une absence de scrupules, jouer le double jeu et savoir:
- mentir comme un arracheur de dents en cachant sa folle ambition sous l'apparence d'un concentré de l'abbé Pierre, de sœur Thérèsa, du Général De Gaulle, de Clémenceau, d'Henri IV,
- trahir ses promesses (elles étaient intenables),
- voler les espoirs des électeurs qui avaient cru qu'il allait rétablir la sécurité, augmenter leurs revenus, alléger les impôts, sauver les abeilles, refroidir la température, imposer la liberté, l'égalité, la fraternité.
Être un menteur, un traître, un voleur en même temps n'est pas à la portée du premier ou de la première venu(e). On comprend mal qu'il y en ait autant.
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