Hier, on mourait encore plus dans les lits d'hopitaux que sur les champs de bataille avec les polios, le tétanos, les méningites, les leucémies, les néphrites, les hépatites et de la tuberculose dont les BK fleurissaient dans les crachats répandus sur la voie publique avant d'investir les poumons pour y creuser des cavernes, la plèvre, les méninges, les os et, avant le Rimifon apparu dans les années 1950, il n'y avait rien. La médecine n'était pas loin de celle de Molière. La réanimation, les greffes, la chirurgie cardiaque, les stents, les bêtabloquants, les implants en tout genre, la chimio, l'IRM, les pace-makers, les antibiotiques et le reste n'existaient pas. On pratiquait encore la saignée, les thoracoplastie, l'électro-choc, la camisole de force, la gastrectomie pour ulcère, etc..
On a eu Chirac, Giscard, Sarko, Hollande, Juppé, Ayrault, Le Pen, Mélenchon, Fabius, Jospin mais on avait Schuman, Queuille, Pléven, Bidault, Laniel, Faure et des Mollet, des Lacoste, des Mitterrand encore et toujours, des Pflimlin qui n'arrivaient pas, par lâcheté, à finir les guerres qu'ils avaient commencées par bêtise. Le MRP, des démocrates chrétiens à la française, le parti radical, les socialistes alternaient au pouvoir sans réussir à gouverner et donnaient l'impression de se foutre de la France encore plus que ceux d'aujourd'hui. Staline, Mao, Thorez, Poujade, les ballets roses, les ratonnades, l'OAS, le SAC étaient pires que Poutine, les gilets jaunes, les mini-scandales qu'on veut nous faire prendre pour des grands.
Remercions nos radoteurs, ils disent une contre-vérité très pertinente: le présent est préférable au passé et cela depuis toujours: la séparation de l'église et de l'état vaut mieux que l'inquisition et les guerres de religion, l'exil de Napoléon que la décapitation de Louis XVI, le 19 août 1945 (libération de Paris) que le 2 septembre 1870 (capitulation de Sedan), notre réchauffement climatique que la grande glaciation du pléistocène, l'arrivée des migrants que l'invasion des Huns, Macron que Hollande et, si vous ne me croyez pas, pensez au jeune con que vous étiez et au vieux sage que vous serez. Soyez sûr que demain sera meilleur qu'aujourd'hui.
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