Lors de mon examen de conscience que je mène tous les 15 août en hommage au milieu du mois qui a été le témoin de mon arrivée sur la terre ferme (à 1 jour près car je suis né le 31), je me suis fais un aveu que, dans un effort d'étalage, je me dois de rendre public pour l'édification de la foule haletante. Le constat désolant est le suivant: les soucis d'Hamlet, les voyages d'Ulysse, les pérégrinations de Moïse, les aléas d'Hélène de Troie, les conquêtes de César, les guerres de Napoléon, les discours de Macron m'intéressent moins que les aventures d'un capitaine de 15 ans et du capitaine Corcoran, les enquêtes du commissaire Maigret, une chanson de Brassens, les bagarres de Coplan, la saga de Jag, la vengeance de Monte-Cristo. Je constate donc avec honte que, Jules Verne, Simenon, Alfred Assolant, un chanteur, Paul Kenny, Christian Mantey, Dumas père occupent les premières marches de mon panthéon personnel alors que Shakespeare, Homère, la bible et beaucoup d'illustres sont confinés dans des réserves pleines de poussière. Libérée pour un an, ma conscience plus légère peut replonger avec délice dans les pensées de Desproges plutôt que dans celles de Pascal.
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