Beaucoup essaient de libérer leur esprit ou leur âme de l'enveloppe charnelle qui, disent-ils, les retient prisonniers et veulent s'en évader pour accéder à une vie supérieure débarrassée de la faim, de la soif, de la douleur, des désirs. Les spirites, les derviches-tourneurs, les sâdhus, les moines, prétendent y parvenir par l'ascèse, le jeûne, la mortification, la méditation, la prière.
Cette prétention est une illusion entretenue par les effets secondaires provoqués par ces privations. Elle suppose que l'esprit n'est pas inféodé au corps et qu'il est l'émanation de notre ordi incorporé au cerveau. La pensée naît d'opérations effectuées par nos neurones spécialisés et n'est que la lecture réelle d'idées virtuelles. Quand la liaison est interrompue par une lésion, le courant est coupé et le pensée meurt avant d'être lue. De là vient le silence des catacombes, l'esprit n'y souffle plus, même quand il croyait être libre.
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