La puissance de séduction de l'argent n'est pas due au pouvoir qu'il donne de dominer et d'habiter un château, d'acheter des avions, des bateaux, des voitures, de manger chez Ducasse, de coucher au Ritz, mais vient de l'illusion que la richesse opère une transfusion de superlatifs qui l'investit d'intelligence, de raison, de sagesse. Le riche finit par imaginer que son compte en banque a fait de lui non seulement un génie de la finance mais un surhomme, presqu'un demi-dieu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire