Il y a ceux qui, se disant si parfaits, si méritants, si
obéissants aux commandements, croient mériter le paradis pour tant de perfection
et une félicité éternelle en récompense de la confession de leurs peccadilles in fine et d’une absolution après deux Ave et 3 Pater.
Il y a ceux que les précédents expédieront en enfer ,quoique
charitables, car ils auront oublié de se
faire pardonner, à leur dernier moment venu, leurs ignominies. Cet acte manqué leur
vaudra une éternité d’un enfer bien mérité et tout ça pour ne pas avoir lu
Pascal.
Et puis, il ya ceux qui, se sentant si médiocres, si
conditionnés, si irresponsables savent qu’ils ne méritent rien de transcendantale,
eux qui ne l’ont jamais été. Ils n’aspirent qu’à revenir dans le repos du néant
dont un méchant hasard les en a fait sortir.
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