Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


dimanche 28 octobre 2018

LA BARBE ET LES BARBUS : SYNTHÈSE

La barbe aurait dit Malvina, la gironde de "Malheur aux barbus", le mythique feuilleton de Dac et Blanche, qui n'aimait pas se frotter à aux barbus et les coupait en 4.  Mais assez plaisanté, le sujet est sérieux.


Mes recherches me permettent d'affirmer que la barbe a une valeur archéo-anthropologique qui avait jusqu'ici échappé au monde de la science. Elle n'est rien de moins qu'un archaïsme datant des premiers âges de l'humanité et l'expression d'un message génétique enfoui dans la profondeur du cerveau, dans sa partie qui témoigne encore de son passage de grand singe à l'hominidé, il y a 13 millions d'années. À la différence des réflexes archaïques, présents à la naissance et qui vont rapidement disparaître, le besoin de barbe réapparaît chez certains individus sans que l'on sache pourquoi, après la puberté. Ceci explique que la plupart des barbus ne connaissent pas la raison de la présence de leurs poils au menton et ils inventent quelques fausses raisons pour ne pas paraître plus idiots qu'ils ne sont.

À ces époques lointaines, la barbe protégeait du froid car les époques glaciaires étaient nombreuses. Elle complétait heureusement le vestiaire de peaux de bêtes.

Le barbu répond donc à une pulsion qui vient de loin. Je n'ai pas compris encore pourquoi le phénomène n'affecte qu'une fraction de la gente masculine, toute potentiellement élective. On remarque cependant que cette fraction a d'autres comportements qui datent probablement du même temps : ils aiment la vie de communauté et se déplacent souvent en groupe pétaradant à la façon des clubs de motards et des Hell's Angels. Leur goût du risque, le mépris de la mort les caractérisent aussi.

L’horreur du rasoir peut, cependant avoir une autre origine. Jusqu’à l’âge de fer (-800) se raser de près était impossible. Un couteau à lame de silex, puis de bronze n’était pas suffisamment affûté. Témoins sans le savoir des premiers âges de l’humanité, les barbus sont des fossiles vivants qui, à l’égal des cœlacanthes méritent notre attention. Nous devons les comprendre, accepter leurs différences mêmes répugnantes. On doit les excuser, ils ne savent pas ce qu’ils font, téléguidés par un gène dominant. Leurs caractères particuliers, hérités de leur ancêtre simien sont plus visibles que chez l’homo sapiens. Ils en sont restés au stade de l’homo domesticus. Ils peuvent progresser, devenir imberbes, profiter de notre exemple. Notre aide apitoyée leur est d’un grand secours et ils cesseront, un jour, de faire ce qu’ils ne font pas malgré eux. 

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