La vie a plusieurs épaisseurs, plusieurs épisodes. Il y a d'abord le matériau de base, une matière brute constituée de qualités et de défauts. On a l'intelligence, les capacités de mémoire, d'attention, les dons divers pour; les mathématiques, la physique, la chimie, le français, la musique, le dessin, la peinture,, l'écriture, le théâtre, le sport, la volonté, l'esprit critique, la curiosité, le courage. À l'opposé, on peut avoir leur absence et à la place la bêtise, la paresse, la faiblesse, la distraction, l'apathie, l'inertie, la couardise, la crédulité. Le caractère en est la conséquence . Il se révèle tôt ou tard.
Ce terreau subit dès le début des influences. Elles viennent de l'extérieur: parents, famille, voisins, éducateurs, professeurs, de l'air du temps, de l'histoire, de la culture, du milieu. L'intérieur n'est pas en reste. Tous les acquis sont soumis à un débat intérieur. Notre conscience, notre inconscient jugent, comparent, souscrivent, refusent, admirent, acceptent ce qu'ils entendent, lisent, voient, comprennent,.
Elles sont permanentes et nous obligent à nous adapter pour survivre aux changements incessants. Les tensions doivent rester en phase, en équilibre avec celles du monde environnant et ce qu'il contient.
Le temps passe, les connaissances et les croyances sédimentent. Certaines disparaissent, d'autres surnagent, dominent. Dans ces moments-là, on parle de vices et de vertus et non plus de qualités et défauts. Il y a une radicalisation dans notre regard au monde . Le vrai et le faux, le bien et le mal ont des contours moins flous. Nous avons admis nos limites et savons que notre vérité n'est pas forcément la réalité, que notre surdité, notre myopie sont subséquentes à notre condition.
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 la fin, le problème que posait la vie n'est pas résolu, le suspens n'aura pas été levé. La sagesse est d'admettre que c'était un faux problème posé par ceux qui ont voulu nous faire croire que nous n'étions pas un incident mais un accident.
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