Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


vendredi 16 août 2019

LA VIE

La vie a plusieurs épaisseurs, plusieurs épisodes. Il y a d'abord le matériau de base, une matière brute constituée de qualités et de défauts. On a l'intelligence, les capacités de mémoire, d'attention, les dons divers pour; les mathématiques, la physique, la chimie, le français, la musique, le dessin, la peinture,, l'écriture, le théâtre, le sport, la volonté, l'esprit critique, la curiosité, le courage. À l'opposé, on peut avoir leur absence et à la place la bêtise, la paresse, la faiblesse, la distraction, l'apathie,  l'inertie, la couardise, la crédulité. Le caractère en est la conséquence .  Il se révèle tôt ou tard.

Ce terreau subit dès le début des influences. Elles viennent de l'extérieur: parents, famille, voisins, éducateurs, professeurs, de l'air du temps, de l'histoire, de la culture, du milieu. L'intérieur n'est pas en reste. Tous les acquis sont soumis à un débat intérieur. Notre conscience, notre inconscient jugent, comparent, souscrivent, refusent, admirent, acceptent ce qu'ils entendent, lisent, voient, comprennent,.

Elles sont permanentes et nous obligent à nous adapter pour survivre aux changements incessants. Les tensions  doivent rester en  phase, en équilibre avec celles du monde environnant  et ce qu'il contient.

Le temps passe, les connaissances et les croyances sédimentent. Certaines disparaissent, d'autres surnagent, dominent. Dans ces moments-là, on parle de vices et de vertus et non plus de qualités et défauts. Il y a une radicalisation  dans notre regard au monde . Le vrai et le faux, le bien et le mal ont des contours moins flous. Nous avons admis nos limites et savons que notre vérité n'est pas forcément la réalité, que notre surdité, notre myopie sont subséquentes à notre condition.
 la fin, le problème que posait la vie n'est pas résolu, le suspens n'aura pas été  levé. La sagesse  est d'admettre que c'était un faux problème posé par ceux qui ont voulu nous faire croire que nous n'étions pas un incident mais un accident.

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