Pour changer et nous faire plaisir, parlons de lui., la seule sensation qui soit aussi un sentiment. Il y a plusieurs façons de l'éprouver.
La normale habituelle.est l'individuel, le plus souvent solitaire - ne vous égarez pas, je le cite par opposition aux plaisirs collectifs, du genre rave-partie - .Se faire plaisir, avoir du plaisir, prendre plaisir sont des nobles ambitions dont la recherche devrait être permanente. C'est la quête absolue, la poursuite du Graal et l'antidote à tous les déplaisirs qui veulent nous faire regretter d'être né. Pour mémoire, je vous en rappelle quelques uns: la naissance la jeunesse, la vieillesse, le froid, le chaud, l'éducation, la misère, la douleur, le travail, le chômage etc.. Je ne connais pas tous les vôtres, les miens me suffisent.
Parce que le vrai plaisir est subtil, fragile, il faut le rechercher, le trouver, le traiter avec précaution, discernement et amoureusement.
Il a tendance à se cacher, ses ennemis lui ayant fait une mauvaise réputation. Les plus acharnés sont les religions, la nôtre en particulier. Elles lui font la guerre, la condamnent. La raison est triviale: le plaisir leur fait de la concurrence et elles sont monopolistiques, par essence dictatoriales.
Elles refusent la cohabitation. Elles veulent tous le remplacer par la mortification, la peur, la culpabilité, les châtiments, les chemins de croix, la pénitence, le carême. Elles ont transformé les délices du plaisir en péchés par bêtise, méchanceté, parce qu'elles sont en réalité malades. Délirants mystiques , leurs tenants sont des déviants du plaisir, des adeptes du sado-masochisme qui trouvent du plaisir à faire mal aux autres et le recherche en se mortifiant. Psychopathes, ils relèvent de la camisole de force pour leur masochisme et de l'isolement pour leur sadisme, seules façons de les rendre inoffensifs pour eux et les autres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire