Avant l'apparition du calendrier, le temps était désordonné. On ne connaissait pas l'heure de son début et il passait sans que l'on s'en aperçoive. On lui doit (le calendrier) l'installation de la chronologie qui encadra le temps dans une discipline arithmétique. Il fut numéroté, mis en paquets d'un milliard, en ères par millions, on en parla en millénaires, en siècles. Réduit en années, en mois, il retrouva le jour, une connaissance qui datait de l'apparition du soleil. Très tôt, le cadran le divisa en parts égales, mais il fallut attendre l'arrivée des horlogers pour que les heures, les minutes et les secondes viennent nous rappeler que nous n'avons pas de temps à perdre.
En réalité, le temps n'est pas prisonnier d'un boîtier étanche, il est le maître de tout et de tous. Il est toujours à l'heure, nous sommes toujours en retard, même ceux qui se croient en avance. Nous courons derrière lui, essayant d'aller plus vite pour ne pas mourir...
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