Ma trahison récente des cyniques, ces philosophes antiques inspirés et inégalables m'a été imposée par un lectorat BCBG qui ne supportait plus ma révolte, mon discours incendiaire, mes opinions délictueuses. Menacé de boycott, j'ai dû feindre une politesse hypocrite, mettre du bicarbonate dans mon acide et taire ma justesse de ton. Écrire des horreurs qui leur soient agréables m'oblige à trahir mes principes et à prendre aux trois repas un antirévulsif, à une dose presque létale.
Je demande pardon aux cyniques restés purs et durs mais pour survivre, je suis obligé de mentir.
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