L'homme se croit une merveille de la nature et se prend pour le maître du monde parce qu'il se dit intelligent.Il s'en persuade avec sa science, la philosophie, la religion, la parole, l'écriture, autant de manifestations dont il aurait l'exclusivité dans un monde qu'il partage cependant avec les animaux, lui-même n'en étant pas un pour les raisons que il se donne comme nous venons de le dire.
Cette supériorité revendiquée par les chasseurs, les bouchers, les charcutiers, les poissonniers et leurs clients lui est d'autant plus certaine qu'aucun animal ne l'a jamais contestée. C'est la confirmation que sa prétention est justifiée.
Sa position dominante donnée par ses capacités manuelles qui lui ont permis de se doter d'outils (fusils, couteaux, pièges, filets, etc.) suffit-elle pour refuser aux autres espèces le droit de vivre ?
À l'évidence, non. Il faut chercher dans le bon plaisir, le besoin, la facilité, la bonne conscience, son absence de pitié, la bêtise, les raisons de son indifférence au sort de ceux qu'il juge indignes de son respect.
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