La vie tient à un fil, mais quel fil ! Il la dirige dans une direction et c'est pourquoi on l'appelle le fil conducteur. Ce n'est, en réalité, pas un fil, une ficelle, un filin, un cordage mais un câble d'une résistance à tous les écarts de conduite. Il est constitué d'un entrelacs de fils qui s'enchêvetrent dans un entre lacis de cordes où l'on peut distinguer de la plus faible à la plus forte :
- en troisième position, le libre arbitre que l'on peut décliner en liberté de penser, d'agir, de faire. Théoriquement tributaire de la curiosité, de l'esprit critique et d'une capacité de réfléchir, c'est une qualité virtuelle dont l'existence hypothétique est invoquée par ceux qui l'ont inventée.
- en deuxième position, nous avons un fil secondaire: l'instinct de conservation dit de survie. Sa force de résistance va de faible chez le guide haute montagne, le pilote de chasse, le plongeur en apnée, le fumeur à très forte chez les maires de Lyon et de Marseille, les professeurs de musique, les cardinaux, les membres de l'Institut.
- en pôle position, on a le maillon fort, celui qui accroche les forces vitales et maintient leur cohésion depuis la naissance jusqu'à la mort. Dans le désordre, on a:
- l'habitude (une seconde nature),
- l'appétit (pour le plaisir),
- l'ambition (de gagner, de bien faire, de durer),
- la curiosité (du lendemain),
- la peur (de la mort ),
- le désir mimétique cher au grand monsieur Girard est le plus fort. On peut le résumer avec: "si tu vis, moi aussi.".
Les plus doués ajoutent l'art de vivre.
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