L'homme dirige sa pensée et oriente sa vie dans des directions qui dépendent de sa curiosité, des circonstances, de ses capacités. Son intérêt se portera sur:
- la science pour connaître la nature des choses et les lois qui les conduisent.
- la politique si la relation avec les autres le préoccupe et qu'il veuille exercer un pouvoir.
- les plaisirs spirituels ou naturels s'il a un sens esthétique, le goût du beau ou du bon.
- la spéculation intellectuelle au cas où il a des inquiétudes philosophiques, métaphysiques ou religieuses..
La religion occupe une place originale car l'intérêt qui lui est porté, s'il naît d'une interrogation rationnelle qui pose une question basique: "qui a crée l'univers en général et nous en particulier?", donne une réponse définitive qui ne s'appuie sur aucune preuve, née directement de l'imagination et est cependant une vérité absolue pour ceux qui croient. Cette croyance en un créateur immanent tout puissant a évacué rapidement la création matérielle et le croyant croit à une relation personnelle que son dieu entretiendrait avec lui, sa créature. Ce dieu n'existe finalement que pour lui donner une dimension extra-temporelle, extra-naturelle qui fait de lui autre chose qu'un animal doué de raison, statut qui convient aux athées qui se valorisent modérément. L'orgueil est donc le moteur de la foi et en relativise la valeur. Le besoin d'apporter une réponse à une question insoluble complète le cercle vicieux qui retient prisonnier le croyant.
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