L'État français est un mauvais patron, un piètre gestionnaire. Toutes les entreprises qu'il possède en propre, où il a la majorité ou la minorité de blocage sont en déficit, en faillite virtuelle, vivent de subventions. Il y a la SNCF, la RATP, Air-France, Renault, les hôpitaux publics, la Poste, les radios et télévisions publiques, l'Opéra, la Comédie française. Les rares qui fassent des bénéfices, il s'en est débarrassé comme les autoroutes ou les privatise (ADP, Française des jeu). Il ne veut pas gagner de l'argent, il préfère emprunter. L'impôt seul lui importe et lui rapporte.
Pourquoi cette obstination à perdre de l'argent, à préférer augmenter les impôts? La réponse est simple et triste. Tous les dirigeants sont entérinés par l'État, doivent obéir à l'État et non pas à l'état du marché. Ils sont aussi paralysés par les syndicats dont le principe n'est pas d'être au service du client mais à celui de sa clientèle qui, assurée de la sécurité de son emploi s'emploie à exploiter la maison sans se soucier du déséquilibre des finances. Les concepts d'égalité, de fraternité, de responsabilité envers les autres travailleurs lui sont étrangers. Avec un capitaine incapable, des marins irresponsables, comment s'étonner que le France tangue?
Pourquoi cette obstination à perdre de l'argent, à préférer augmenter les impôts? La réponse est simple et triste. Tous les dirigeants sont entérinés par l'État, doivent obéir à l'État et non pas à l'état du marché. Ils sont aussi paralysés par les syndicats dont le principe n'est pas d'être au service du client mais à celui de sa clientèle qui, assurée de la sécurité de son emploi s'emploie à exploiter la maison sans se soucier du déséquilibre des finances. Les concepts d'égalité, de fraternité, de responsabilité envers les autres travailleurs lui sont étrangers. Avec un capitaine incapable, des marins irresponsables, comment s'étonner que le France tangue?
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