Du début à la fin, on habite la même maison. Elle est couverte d'un bonnet, d'un chapeau, d'une casquette, nous, en France, d'un béret. Revêtue d'un habit en poils apparents, elle a deux ouvertures pour regarder le monde, un téléphone pour parler. Déambulante, elle ne tient pas en place, c'est un mobil-home. Elle se chauffe avec un poêle à combustion interne. Le traitement des déchets est classique, Véolia s'en charge. Certains lui refont une beauté avec un ravalement, mettent de la couleur sur la façade pour "effacer des ans l'irréparable outrage". Comme les gitans qui brulent la roulotte à la mort du proprio, nous aussi on part en fumée quand les fondations ne tiennent plus debout.
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