Le philosophe débat des interrogations que lui posent la religion et la politique. Ce sont deux croyances défendues par ceux qui en vivent physiquement et intellectuellement et qui ont un objectif assis sur des arguments subjectifs. Le problème - pour le philosophe - est qu'il est aux prises avec des écoles de pensée qui s'opposent, se contredisent, se combattent (à mort parfois) tout en défendant la même cause et ayant la même finalité : rendre les gens heureux de leur vivant ou après leur mort. La différence tient à ce que la politique s'inspire du passé pour corriger le présent et la religion veut transformer le présent pour préparer l'avenir.
Le philosophe, esprit éclairé par définition, est embarrassé. Prendre une position éclairante sur des faits que seule la parole a décrit mais ne se sont jamais produits revient à discourir du sexe des anges. Le terrain est donc mouvant, l'instabilité déséquilibre aussi ceux qui veulent en parler comme vous venez de le constater....
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