Croire à tout est plus gratifiant que croire à rien. C'est moins conflictif. On est d'accord et donc ami avec les uns autant qu'avec les autres. Il faut seulement garder l'esprit réceptif et surtout ne pas le laisser ouvert à la critique. C'est le plus difficile car elle a tendance à se mêler de tout et là, elle n'a que l'embarras. Les religions, les politiques, les philosophies, les idéologies qui ont pour principe de se combattre sont obligées de cohabiter, l'espace disponible étant limité par la dimension réduite de la boîte crânienne. Elles sont comprimées, immobilisées, contentes d'être crues. Cela suffit à leur bonheur et à ma tranquillité. Ma foi divisée en toutes ces entités est réduite à presque rien et je retrouve de la sorte mon état naturel qui est de croire à pas grand chose.
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