Le cerveau a la consistance et est une éponge. Il absorbe , comme elle, tout ce qui le touche, s'en imprègne et nous renvoie le compliment puisque c'est en lui que nous puisons nos pensées, nos sentiments, nos sensations et nous fait ce que nous sommes. Cette évidence a des conséquence et il faut donc faire attention au milieu dans lequel on baigne, tout en dépend.
Voyons-en les conséquences.
Vous vivez dans une banlieu où les médecins, les pompiers, la police ne vont pas car ils sont attaqués. La santé, la sécurité, la dignité, le travail ne sont plus assurés. Les gangs font la loi dans cette jungle accolée à la civilisation. Le cerveau est immergé dans une atmosphère de peur, de haine, de danger, de violence, d'insécurité. Que peut-il ressentir, devenir si ce n'est faire comme les autres?
Vous vivez dans un milieu aisé où règne un bonheur familial. L'atmosphère est convivial. La vie est un long fleuve tranquile. La rumeur du monde est assourdie et ne trouble pas une quiétude acquise en héritage. Vos lobes pré-fontaux et votre système limbique baignent dans des idées positives, optimistes, agréables issues d'un quartier à l'unisson où l'ordre, la paix, la confiance, la sympathie règnent. Est-ce difficile d'imaginer ce qu'il advient?
Entre ces deux situations extrêmes, on a la gamme de tout ce qui imprègne l'air du temps et irrigue l'esprit de bon et de mauvais.
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