Peu d'attention est prêtée aux trous du corps. Ils ne l'attirent que lorsqu'ils sont bouchés. La panique s'installe. On ne peut plus respirer car les trous du nez sont obstrués, on ne plus exonérer car le trou dédié est calfeutré par la constipation, on ne peut plus pisser car le robinet est fermé, on n'entend rien car des bouchons obstruent les conduits auditifs. On pleure, on geint, on crie, on cherche un détrousseur qui rétablira la communication qui permettra de souffler, d'entendre, de déféquer, d'uriner dans la paix retrouvée.
Un autre jour, il faudra aborder les problèmes plus anodins posés par les trous de la couche d'ozone, de la nationale 20, des budget de la SS, de la RATP, de la SNCF, des caisses de retraite du régime des fonctionnaires, de ceux de mes chaussettes, des trous d'air dans lesquels ne tombent que des 777, 737 et de temps en temps un 787.
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