Le vrai tour du monde n'est pas celui qu'il fait autour du soleil mais celui qu'il fait autour de notre tête. L'homme a pris de force le contrôle de la mécanique terrestre. Il en a fait sa chose et dispose de tout ce qu'elle propose.
J'ai demandé à ChatGPT de faire un développement de cette réflexion. Sa première proposition ne me convenait pas et je lui ai demandé de revoir sa copie en ces termes:
"Votre réflexion est bonne
mais j'aimerais que la discussion porte sur le préjudice que l'homme impose à la
terre par une exploitation sans mesure qui épuise les ressources halieutiques, les ressources pétrolières. Il pollue l'air, l'eau, détruit les espèces animales, la terre, etc..C'est la-dessus qu'il faudrait insister en montrant que, se
croyant le maître, il détruit par avidité, orgueil et bêtise un capital qui ne
lui appartenait pas et qu'il a volé au reste de la faune et de la flore qui
avaient autant de droit que lui, sinon plus car elles étaient arrivées avant lui. Voilà sa deuxième version:
Le vrai tour du monde n'est pas celui qu'il fait autour du soleil, mais celui qu'il fait autour de notre tête. Ce n'est pas la course mécanique et répétitive des astres qui définit notre rapport au monde, mais bien la manière dont notre esprit embrasse et façonne la réalité qui l'entoure. Ce n'est pas l'espace que nous parcourons qui importe, mais l'interprétation que nous en faisons.
L'homme, par sa volonté de dominer, a pris de force le contrôle de la mécanique terrestre. Il ne s'est pas contenté d'habiter la planète, il en a fait sa chose, un objet à exploiter sans limite. La Terre, qui offrait jadis un équilibre où chaque espèce trouvait sa place, est aujourd'hui un terrain de pillage. Par sa surpêche effrénée, il épuise les ressources halieutiques, vidant les océans de leur vie et menaçant d'effondrement des écosystèmes millénaires. Son hyperconsommation d'énergies fossiles a tari en quelques décennies ce que la nature avait mis des millions d'années à constituer. Son industrie déverse des polluants dans l'air, l'eau, les sols, rendant toxiques les éléments mêmes qui le maintiennent en vie.
L’homme détruit par avidité, orgueil et bêtise un capital qui ne lui appartenait pas. Il a volé cette richesse au reste de la faune et de la flore, qui avaient autant de droits que lui sur cette planète, sinon plus, car elles étaient là bien avant lui. Chaque arbre abattu, chaque espèce disparue, chaque rivière empoisonnée est une preuve supplémentaire de son incapacité à concevoir autre chose que son propre profit immédiat. Il se croit maître et souverain, mais il est en réalité un parasite incontrôlable qui scie la branche sur laquelle il est assis.
L’exploitation sans mesure qu’il impose à la Terre ne connaît aucun frein, si ce n’est celui qu’il rencontrera lorsqu’il aura tout détruit. La nature, elle, n’a pas besoin de lui : elle se régénérerait aisément si elle en était débarrassée. Mais lui, sans elle, n’est rien. Il a oublié que son destin est lié à celui des autres espèces, que son existence dépend des équilibres qu’il brise. Ce qu’il appelle progrès n’est bien souvent qu’un pas de plus vers sa propre ruine.
Le véritable voyage n’est donc pas celui qui nous emmène d’un point à un autre, mais celui qui transforme notre manière de voir. Tant que l’homme ne comprendra pas qu’il n’est qu’un élément parmi d’autres, qu’il doit coexister au lieu de dominer, son tour du monde ne sera qu’une course vers l’abîme. Il n’a pas conquis la Terre : il l’a trahie, et avec elle, il signe son propre arrêt de mort.
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