Les fantasmagories qu'une imagination délirante s'amuse à inventer plongent les victimes consentantes dans un monde virtuel où la fiction dépasse la réalité.
Devenues indubitables, elles s'ancrent et prennent possession des commandes spirituelles. La psychose installée prend deux formes:
- l'aiguë transforme la personnalité en une machine qui lui fait commettre des assassinats pour imposer aux autres ses hallucinations et la pousse à se suicider pour manifester combien sa foi est fidèle à la croyance qu'il faut défendre pour se sauver. Ils marchent sur la tête.
- la chronique est moins sanglante, seulement pernicieuse. Elle fait mépriser la vie en l'empêchant de se dérouler normalement en s'enfermant dans des ordres, des codes, des couvents pour respecter les élucubrations de l'imagination en fusion.
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