L'homme sans imagination est souvent la victime de ceux qui en ont et ne savent pas quoi en faire, écrire un livre de science-fiction, par exemple (l'exception d'usage est Ron Hubbard, écrivain prolifique avant d'inventer la scientologie). Pour l'occuper, ils lui concoctent des supputations, les plus pervers des abominations. Notre homme du début du paragraphe prend leurs élucubrations comme des vérités révélées. Il vivra dans les illusions devenues des superstitions qu'il prend pour des paroles d'évangile, se persuade qu'il ira au paradis pour vivre durant l'éternité les rêves inventés pour lui faire plaisir et l'aider à supporter la peur de l'enfer, autre lieu tiré de leur imagination. Ah, les braves et saints hommes....
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire