On ne parle jamais du plaisir de mourir. Le moment est pourtant exceptionnel et l'on devrait apprécier d'être enfin débarrassé d'un corps à bout de souffle et de forces, de ne plus être encombré de souvenirs la plupart déplaisants mais, surtout, de ne plus avoir à supporter une époque peuplée d'individus aux mœurs étranges, aux occupations aléatoires, que l'on ne comprend pas et qui nous sont inconnus, toutes les personnes de connaissance ayant disparu depuis longtemps. Il n'y a pas de meilleur moyen pour oublier tout ce que l'on a dû endurer pour en arriver là.
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