Pour dédramatiser la fin du monde et la remettre à sa place pour qu'elle arrête de vous empêcher de dormir, je voudrais vous rappeler qu'elle se produit en permanence, partout, depuis toujours, dans les hôpitaux, sur la voie publique, dans le lit des maisons pour ceux qui meurent d'une belle ou sale mort. Cette fin du monde, la leur, ne suscite l'effroi de personne. Elle est naturelle, attendue, espérée. Qu'est-ce qui changera quand, au lieu de se faire à l'unité, tout le monde y passera en même temps. La quantité ferait-elle oublier la qualité?
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