Si les religions ne faisaient pas de l'homme l'esclave d'un dieu sourd, muet, aveugle, invisible et inexistant, il serait un animal raisonnable, à l'écoute du monde où il vit. La terre suffirait à son bonheur. Elle serait restée un lieu aimable, pacifique, économe, responsable, soumise comme à son origine aux seuls caprices du temps, aux mouvements des marées, au cycle des saisons, à la course du soleil, au hasard, à la chance.
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