Les planètes que l'on connait auraient des raisons d'être jalouses de notre terre si elles en connaissaient les beautés. Ronde comme elles, elle a en plus un ciel bleu avec un air respirable, une pesanteur raisonnable, des monts neigeux, des vaux verdoyants, des forêts impénétrables, des plaines immenses, une nature sauvage peuplée d'une faune aux formes variée, d'une flore pleine de couleurs. Elle est baignée par des mers profondes, parsemée de lacs et d'étangs poissonneux. La vie y serait belle, paisible, édénique, si ce beau fruit n'était pas parasitée par un vers toxique, une espèce saprophyte, endémique, au cycle de vie pathologique qui pollue le paradis depuis son inoculation dans le milieu. Après avoir inventée le feu, la roue, la poudre, la religion, la politique, la guerre, les mathématique et répandue la terreur et la désolation, la voilà qui veut s'exporter dans les étoiles et répandre ailleurs ses horreurs, sa férocité, sa malfaisance. Espérons que les extraterrestres existent et qu'ils sauront s'en débarrasser avant qu'elle ne leur fasse un coup de Jarnac comme elle en a le secret. C'est la terre qui serait contente.
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