Depuis toujours, il y a les forts et les faibles qui sont
les dominants et les dominés qui sont les gouvernants et les gouvernés, qui
sont les riches et les pauvres, ceux qui décident et ceux qui obéissent,
subissent, pâtissent.
Hier la royauté et ses valets aristocratiques monopolisaient,
avec l’onction papale, l’organisation de la société à son profit.
La révolution abattit les têtes à particule et les remplaça
par une autre voyoucratie d’une autre origine mais de la même espèce, aussi
forte, aussi dominatrice, aussi riche. Ce ne sont plus des princes, des ducs,
des comtes mais des énarques, des politiciens, des inspecteurs des finances.
L’aristocratie a été remplacée par une nomenklatura.
Ils décident des budgets, des impôts, des programmes, de la
guerre, des nominations, des promotions et de combien ils gagnent.
Aujourd’hui comme hier leur pouvoir est absolu, leur
impunité totale, leur présence irrémédiable, leur incapacité notoire. Ils
n’administrent bien que leurs biens. Pour le reste, ils ne savent préparer que
les défaites, des déroutes, les débâcles. Paralysés par l’orgueil, l’ambition,
l’égoïsme, ils se cramponnent à leur pouvoir, à leurs prébendes, à leurs
prétentions. Ils attendent, imbéciles, inconscients qu’un comité de salut
public ne vienne les chasser, les expulser ou leur couper la tête en attendant
l’arrivée de nouveaux forts qui deviendront des dominants vite transformés en
gouvernants très riches et puissants qui …
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