Ah, si vous connaissiez mon impatience d'arriver au dernier jour de mon extrémité pour ne plus connaître son lendemain, ne plus subir ses occupations qui n'ont pour seul objet que celui de me faire oublier que je m'ennuie à travailler, à parler, à me fatiguer, à manger, à boire, à faire pipi et caca, à me laver. Savoir que je serai enfin tranquille, indifférent, absent, ignorant la pollution, les attentats, les religions et leurs horreurs, la politique. N'avoir plus rien à supporter, quelle délivrance, quelle liberté. Cela rend optimiste pour la suite.
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