Le cœur est une pompe autonome qui assure un aller artériel et un retour veineux. Il peut souffrir d'angor ou d'insuffisance en cas de pépin. Mais il n'a pas d'état d'âme et même avec une circonflexe bouchée et des rétrécissements étagés, il assure, en claudicant.. Il n'arrête qu'en fin de course et le dernier.
Le cerveau n'a pas sa vaillance ni sa résilience mais beaucoup de suffisance. Ce n'est pourtant qu'un émetteur-récepteur doté d'une centrale à inertie qui lui donne un équilibre précaire. Fragile malgré une enveloppe crânienne qui résiste aux chocs et des méninges qui amortissent les coups, il obéit à la loi du tout ou rien, une interruption sur la sylvienne et c'est l'ictus apoplexique, ce qu'il reste du bonhomme fait pitié. Ne parlons pas de la qualité de ses émissions et de sa compréhension, l'état du monde parle pour elle.
Tout ça pour dire au futur médicastre que la cardiologie est plus gratifiante que la neuro-psychiatrie puisque le cœur sait se soigner tandis que le cerveau n'a que des riens qui n'en peuvent pas plus.
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