Dans la classe des vertébrés, l'espèce humaine est la plus dangereuse. Elle tue et s'entre-tue depuis ses origines avec une frénésie, une férocité qui ne font qu'augmenter. Rien n'a réussi à la calmer, à la faire réfléchir. Les religions ont décuplé cet instinct en donnant les guerres de religion, le pacifisme est resté impuissant face au bellicisme. L'appétit de l'homme pour le sang est dévorant et il ne s'épargne pas. Les uns et les autres se trucident dans des guerres grandes et petites (80 millions dans la dernière), sur les routes, dans les villes. Le suicide individuel ou collectif est général.
Mais, dans sa furie, les attaques que l'homme mène contre le genre humain ne sont qu'une plaisanterie contre la guerre d'extermination qu'il mène contre la gente animale. Il massacre en assommant, en égorgeant, en électrocutant 100 milliards d'êtres vivants chaque année pour se nourrir ,sans compter ceux qu'il assassine pour le plaisir. Les poulets, les veaux, les vaches , les cochons, les chevaux etc. passent à la casserole pour lui permettre de s'empiffrer, de grossir, de digérer. Il s'en exonère en déféquant.
Son ignominie n'a pas de limite et il tue , dans la matrice, ceux qui le gênent, avant qu'ils n'éclosent sous le prétexte qu'il ne sait pas se retenir. Il est le seul , de toutes les espèces, capable d'un tel forfait.
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