La preuve que le libre-arbitre n'existe pas est qu'il est impossible d'avoir deux pensées en même temps. On est prisonnier d'une seule pensée et il faut l'abandonner pour passer à une autre. La pensée en cours ne nous laisse pas d'autre choix que de l'écouter même si elle ne nous apprend pas grand chose. La pensée est dictatoriale non seulement parce qu' elle impose sa présence mais aussi par sa teneur. Elle la choisit selon un bon plaisir dont on ignore la raison. Il faut constater qu'elle n'est pas souvent brillante, qu'on aimerait un peu plus de hauteur, d'ampleur. On a la consolation de savoir que la pensée est émise sous sa seule responsabilité et ce n'est pas à nous, les premières victimes d'en supporter l'opprobre, les conséquences sont suffisantes pour notre malheur.
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