Le régime alimentaire est dictatorial. Il nous prive de la liberté de manger ce que nous aimons et personne n'ose s'en offusquer. Encore une illustration du besoin de servitude tel que décrit par La Boétie. On nous enjoint de consommer du neutre au lieu du sucré et du salé, des carottes râpées à la place des escargots de Bourgogne, etc., etc..
Nous sommes obligés de faire les trois repas sous peine de déviance sociale et les tickets restaurant nous rappellent à l'ordre: interdiction d'en sauter un sous peine de dérèglement intestinal. Il faut mastiquer au lieu d'avaler, boire de l'eau, prendre le temps de digérer.
Les nervis diététiciens avec la complicités de leurs séides hygiénistes aggravent la sanction et restreignent la portion déjà congrue en imposant des restrictions caloriques associées à des aberrations gastronomiques sous le prétexte de nous faire vieillir plus longtemps pour que se prolonge la peur de la mort (Ambroise Bierce).
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