Hier, le regard embrassait l'horizon, se portait sur le paysage, dévisageait les passants, essayait de deviner leurs secrets.
Aujourd'hui, les gens marchent hypnotisés par l'écran de leur smartphone. Ils regardent la main qui le tient. Ils voient ce qu'on leur laisse voir. Leur intérêt est réduit à la dimension de la vision qu'ils ont du monde.
Les anciens jivaros réduisaient les têtes quand elles étaient mortes, les nouveaux sont numériques et opèrent à vif.
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