Ils sont de deux types. Il y a les malheureux par vocation. Ils satisfont un besoin inné, celui de pervertir leur vie en la consacrant à des activités futiles, inutiles à l'enrichissement de leur personnalité. Ils veulent la célébrité, la notoriété, le pouvoir, la puissance, l'autorité, l'argent, les honneurs. Leur destin est d'être président, empereur, dictateur, directeur, pape.
Une autre espèce entre dans cette catégorie de malheureux volontaires. Ils abandonnent la direction de leur chemin à une idéologie, à un sectarisme, à une croyance. Illuminés par leur foi, ils deviennent psychotiques, persuadés de détenir la vérité. Leur illusion alimente un mélange de paranoïa, de schizophrénie, d'autisme et d'hystérie. Ils m'écoutent que leur voix intérieure et les concordantes. Ils s'isolent dans des couvents, des presbytères, des ashrams, des camps de guérilleros. Prisonniers de leur délire, ils veulent faire le bien au prix du mal, inventent l'enfer, le goulag.
Une autre espèce entre dans cette catégorie de malheureux volontaires. Ils abandonnent la direction de leur chemin à une idéologie, à un sectarisme, à une croyance. Illuminés par leur foi, ils deviennent psychotiques, persuadés de détenir la vérité. Leur illusion alimente un mélange de paranoïa, de schizophrénie, d'autisme et d'hystérie. Ils m'écoutent que leur voix intérieure et les concordantes. Ils s'isolent dans des couvents, des presbytères, des ashrams, des camps de guérilleros. Prisonniers de leur délire, ils veulent faire le bien au prix du mal, inventent l'enfer, le goulag.
Il y a les malheureux par accident, par inadvertance. Le malheur est acquis à l'occasion d'un accident, d'une fracture sociale (chômage, faillite, limogeage), d'une maladie, d'un vol, d'un incendie, d'une erreur de jugement. Ce malheur ne dure qu'un temps; ces malheureux aiment trop le bonheur pour le rester et ils mettent leur honneur à ne plus l'être.
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