Je me déçois depuis toujours au point que je ne compte plus mes déceptions. Je souffre:
- de n'être pas plus grand d'une dizaine de centimètres. J'aurais eu une vision plus élevée de la situation.
- de ne savoir chanter, siffler, parler en public. Cela paraît pourtant facile.
- de ne rien comprendre aux mathématiques, bien avant math sup.
- de ne pouvoir sauter, courir faute de souplesse, de vitesse, plonger par la faute du vertige.
- de manquer de culot, d'ambition, de courage, d'imagination.
Tous ces manques m'ont empêché de devenir le héros de mes rêves. Ce sont eux les coupables auxquels je dois de me lamenter et de trainer, dans la journée, mes médiocrités.
Quand je rêve, je suis tout ce que je ne suis pas dans la réalité. Vous comprenez les déceptions que je dois affronter au réveil.
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