Les USA tiennent le haut du pavé depuis longtemps et veulent y rester. Ils ont le pouvoir de rendre leurs lois universelles et ne s'en privent pas. Mais leur dépendances à plusieurs drogues les rendent vulnérables.
- L'argent est un dieu. Le signe de la qualité. En avoir est une ambition, un devoir, une fin mais aussi une faiblesse.
- Leur religion est une religiosité et un culte rendu à un super-héros doté de tous les pouvoirs depuis une éternité. Cet extra-terrestre a choisi l'Amérique comme terre de ses exploits car c'est la meilleure, la plus belle, la plus grande, comme ses habitants.
- Ce complexe de supériorité d'origine divine rend les autres blancs, jaunes, rouges et noirs inférieurs et eux racistes.
- La violence est un besoin qui les fait se battre pour montrer leur force, prouver leur supériorité, être le vainqueur, dominer et se servir de la dépouille du vaincu. Ils ont un côté pragmatique. Elle s'exprime dans leurs rues par des tueries, dans les autres pays par des guerres en Irak, en Afghanistan, par l'emploi d'armes de destruction massive à Nagasaki et à Hiroshima. Ils pratiquent la politique de la canonnière comme au bon vieux temps de la guerre de l'opium.
Ce trafic n'est plus chinois mais alimente la dernière addiction américaine: la drogue chimique. Ils en sont fous et la consomment sans mesure et en meurent par centaines de milliers. La cocaïne, le cannabis, l'héroine, les hallucinogènes, les opioïdes, tout leur est bon pour se croire ce qu'ils ne sont pas. D'autres préfèrent mourir à petits feux en se gavant au maïs, à la viande aux hormones, au sucre, aux burgers, aux donuts, à l'ice-cream.
Parlons maintenant de la Chine. Autant les uns sont jeunes (pas trois siècles d'existence, autant elle est vieille avec un passé de plus de trois mille ans. Elle a tout subi, tout enduré, toujours survécu. On la retrouve aujourd'hui comme elle n'a jamais été: unie, disciplinée, patriote, fière, l'usine du monde. Mais sa plus grande richesse est d'avoir une civilisation imprégnée de la sagesse de trois penseurs dont la grandeur n'a pas d'égal en Occident: Confucius (-551 -479), Lao-Tseu (-571 -531), Siddhartha Gautang dit le Bouddha (vers-623 -543). Ils ne se prenaient pas pour des dieux. Face à leur message, nos évangiles font pâle figure même s'ils s'en sont inspirés. La rectitude morale, l'humanisme, le stoïcisme, la recherche de l'harmonie, du juste milieu, de l'équilibre, l'amour et le respect de la nature sont les vertus qui irriguent la pensée profonde chinoise. Le communisme ne les a pas éradiquées. Elles sont le ciment de la cohésion exceptionnelle de ce peuple. Elle contraste avec le spectacle que donne l'Amérique capitaliste en train de se diviser, de ne plus se reconnaître au point de se livrer à ses extrêmes. L'autre raison qui rendra les chinois invincibles est leur nombre: ils sont 4 fois plus nombreux. Être en meilleur santé physique et morale est un plus et le Kung-fu est un sport de combat plus efficace que le catch.
Doit-on être pessimiste? Oui, les chinois peuvent pousser les américains à la faute et ils nous suicideront avec eux en faisant une guerre qu'ils aiment tant perdre depuis qu'ils avaient gagné pour moitié la dernière grande.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire