Ayons une pensée émue, recueillons-nous un instant pour les malheureuses et les malheureux qui, à l'aube du10 avril 2022, se voyaient au sommet de l'affiche, en haut de l'échelle, sur le trône présidentiel et, à 20 heures, le même jour, ont vu leurs espoirs douchés, leurs efforts trahis, leurs rêves s'évanouir, leurs ennemis s'esclaffer. La chute est brutale, le réveil douloureux, la désillusion cruelle. Ils doivent se reconstruire, rembourser leurs dettes, trouver une autre raison de vivre, un métier aussi lucratif. S'ils le veulent, je serais leur consolateur à l'âme charitable avec un œil compatissant qui leur prêtera une oreille attentive et leur fera oublier leur malheur.
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