Il y a l'expansion et la régression, l'élévation et la chute, l'inflation et la déflation, l'évolution et l'involution. On a eu l'obscurantisme religieux du moyen-âge et la renaissance puis le siècle des lumières, la montée en puissance de Rome suivie de sa dégringolade, les féodaux qui finirent par faire des royaumes en France, en Espagne, en Angleterre pour culminer en empires avant de s'effondrer en démocraties impuissantes et infantiles. Le cycle est éternel.
Aujourd'hui, il est devant nous. Contrairement aux précédents qui passaient inaperçus car la transition prenait des siècles, celui d'aujourd'hui passe en accéléré et on le voit si on ouvre les yeux. Il cumule régression, involution, inflation et dépression. Sa particularité est d'être généralisée et même ceux qui paraissent continuer de progresser dans la prospérité, sont sur une lancée descendante . La raison est universelle et les rares qui échappent au séisme ne peuvent que constater la catastrophe en cours. Le problème insoluble est dû à un aveuglement qui empêche le monde de voir la réalité et la vérité. C'est une cécité psychique, psychologique, l'équivalent de la servitude volontaire.
On sait que le réchauffement climatique est provoqué par la surproduction de gaz à effet de serre et que dans les 50 ans à venir la température sera devenue infernale, incompatible avec la vie. Une contre mesure immédiate aurait due être engagée et l'arrêt total de tout ce qui contribue à sa production: interdiction de la consommation de charbon, d'essence, de gaz, de tout ce qui produit du CO2. L'électricité devrait avoir une origine décarbonée. Au lieu de cela, jamais la production et la consommation de charbon, de pétrole n'ont été aussi importantes, que la fabrication d'avions de transport, de bateaux de croisière n'a été aussi florissante tant les clients sont avides de voyager. Parallèlement, rares sont ceux qui font l'effort d'acheter des voitures électriques car, pleurnichent-ils, elles sont chères et avec une petite autonomie incompatible avec notre besoin de perdre notre temps ailleurs qu'à une borne de recharge.
Ce refus de voir la réalité explique l'épidémie d'obésité. La surcharge pondérale frappait hier une minorité ne sachant pas contrôler sa fringale par manque de volonté, gourmandise, aliénation mentale. Elle en subissait les conséquences en regrettant trop tard son intempérance. Aujourd'hui, la monstruosité est acceptée comme un fait de société. Certains vont même jusqu'à s'en glorifier et l'encourager en disant que "big is beautiful". La pandémie est devenue virale et une industrie s'est construite autour avec les pro, les pourvoyeurs et les anti, les big pharmas, qui ont ouvert le marché lucratif des médicaments qui remplacent la volonté, le bon sens, la raison, par une injection et bientôt une pilule miraculeuse.
Le laid, le mal, le mauvais ont envahi et perverti les esprits sous les applaudissements l'éducation n'éduque pas, la justice n'est pas rendu et l'ordre est bafoué, la famille est disloquée, la nature est assassinée, un peuple est exterminée dans l'indifférence des uns, sous les applaudissements de certains, l'indignation des impuissants.
Personne ne veut voir la fin qui arrive dans le chaos, l'horreur, les abominations qui envahissent les écrans, font l'actualité, le quotidien. Tous ne voient que les paillettes, les illuminations, la musique, la fête, la consommation.
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