Cette sacrée habitude nous force à manger à heure fixe, à boire en mangeant, à dormir dans un lit, à prendre des vacances en été, à lire le même journal, à supporter l'insupportable, à vivre l'invivable, à rester. Sans elle, on aurait la force de dire non, de changer, de partir, d'innover, d'essayer, d'oser. L'habitude s'ancre dès le début, à la naissance, on y prend l'habitude de vivre et on la perd à contrecœur, forcé, sur le lit où l'on attend la mort.
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