Steve Kong, l’auteur le plus prolifique, le plus lu de la galaxie,
vient de frapper non pas tant l’imagination de ses milliards de fanatiques que
leur cœur, leur rate, leur estomac et, surtout, leur système limbique, au profond du
cerveau, centre de l’émotion et de la peur.
Les autres distillent une aimable anxiété, lui, il transfuse
une horrible angoisse, dès la première ligne de la première page.
Avec la suite - 20 ans après - de son best-seller le plus
horrifique, vendu à 2 milliards d’exemplaires, il vient de
provoquer la panique à tous les étages des cliniques psychiatriques.
Les personnages démoniaques pris au piège d’une intrigue
diabolique se débattent dans un suspens infernal que les lecteurs ne peuvent
supporter. Ils se refugient dans la catatonie, la narcolepsie, les drogues
dures, la fuite en avant, la descente aux enfers. Ils sont bons pour la
camisole de force, la cure de sommeil, les électrochocs. Les plus touchés en finissent
au 2ème chapitre, le plus solides tiennent jusqu’à la fin mais, dans
un état, qui fait du marathon une promenade de santé. Pour moi, Steve Kong est
à Stephen King ce que le cobra est au lombric.
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