Des expériences menées par le département "stress et agressivité" de l'université de Romorantin-Lantenay viennent d'apporter leurs conclusions.
Deux groupes d'individus des deux sexes, l'un au pôle nord, l'autre aux tropiques ont été soumis aux mêmes stress. Il a été montré que celui soumis à un froid de moins 20 degrés gardait son sang-froid beaucoup plus facilement que celui placé à une température de plus 40 degrés à l'ombre.
Ces premiers résultats expliquent le calme qui règne dans les tribus esquimaux et la violence endémique qui ensanglante l'Afrique saharienne et subsaharienne.
Avec le réchauffement planétaire, on peut craindre que la population mondiale ait de plus en plus de mal à garder son sang-froid. Les autorités helvétiques s'apprêteraient à lancer un référendum avant de prendre des mesures préventives pour aider les helvètes à conserver leur self-control légendaire.
Des prévisionnistes aidés de météorologistes travaillent déjà à établir les statistiques des futures victimes des violences urbaines, conjugales, meurtres, guerres, génocides, révolutions, attaques à main armée imputables à chaque degré d'augmentation de la température. Les chiffres seront gardés secrets par mesure de sécurité sociale.
L'industrie du refroidissement aura du mal à faire face à la demande et à maintenir la température ambiante à un niveau pacifique au moins dans les banlieues les plus exposées, et en particulier dans les quartiers déjà chauds de Marseille et de Seine-Saint-Denis. La circulation des personnes et des biens risquent d'y être très perturbée dans les années à venir.
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