Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


lundi 11 juin 2018

OPTIMISME OU PESSIMISME, LE BON CHOIX ?

L'étiquetage des  personnalités est un art délicat, à manier avec précaution.

L'optimiste serait le modèle à suivre, l'exemple heureux, l'individu idéal, toujours allant, toujours partant, le sourire aux lèvres, prêt à entreprendre,  regardant l'avenir d'un œil avide, tout content du bonheur à venir.

Le pessimiste, son verso, son contraire, sa face obscure, honteuse, triste, dépressive, défaitiste etc., etc... Il ne parle que de déficit, de déflation, de décroissance, de séismes, d'inondations,  de périls en la demeure et à l'extérieur, pousse à la fuite, au suicide.

Voila l'antienne officielle, conforme à l'idée générale. Voyons maintenant la réalité.

L'optimiste voit dans l'orage une bonne pluie, dans un bouton un peu de fièvre, dans une fêlure une petite fissure, dans une colère une libération, dans la fracture la consolidation, dans une mauvaise note une fausse note. Dans la réalité, le réveil serait moins brutal, il se porterait mieux s'il avait prévu que:
  • - l'orage annonçait la tempête, le cyclone, 
  • - le bouton, le mélanome,
  • - la fissure, l'écroulement
  • - la colère, la révolution,
  • - la fracture, la métastase,
  • - la mauvaise note, la mise à la porte
La déception est permanente et un optimiste ne peut être content de se tromper, sauf si, en plus il est con.

Le pessimiste  n'a pas ces problèmes. Sa vie peinte en noir prévoit:
  •  - l'occlusion pour un pet de travers,
  • - la crise de palu pour une petite grippe,
  • - la cirrhose pour un verre de plus,
  • - le diabète pour un morceau de sucre,
  • - le début de la sécheresse pour la fin de la pluie, 
  • - que l'IA va tuer l'IH,
  • - le mal d'hier  pour le bien de demain, etc., etc...
Sa surprise n'est pas une déception quand son catastrophisme systématique  ne lui donne que du bonheur et que tout se résout par ce qui n'était, comme prévu, qu'un pet de travers, une petite grippe, un verre de plus, un morceau de sucre, le début du beau temps,  un progrès formidable et que demain sera meilleur qu'hier etc., etc... Il continue de vivre avec le sentiment réconfortant que ses inquiétudes ont conjuré le mauvais sort, éloigné les catastrophes, fait peur au mal et qu'il a intérêt à continuer à prévoir le pire pour être au mieux.
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