L'air, prisonnier entre les hautes et les basses pressions, s'échappe en prenant de la vitesse, souvent en direction de l'est. On l'appelle alors un vent d'ouest.
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Le vent, dès qu'il sort de son immobilité, est à la tache qu'il fait sans peine car il a une bonne nature.
Ne tenant pas en place, il fait bouger les feuilles des arbres, plier le roseau, déplacer les nuages, avancer le bateau à voile, tourner les ailes du moulin.
Habituellement de bonne humeur, il a tendance, depuis peu, à se mettre en colère car il ne supporte plus la fumée, la poussière, les mauvaises odeurs, cette pollution qu'une sale espèce envoie en l'air pour qu'il la transporte chez le voisin.
Sa rogne est à la mesure de l'affront et du désastre. Son échelle de Beaufort rivalise avec celle de Richter. Les cyclone et les typhons à venir feront du Big One une aimable secousse tout juste bonne à faire table rase d'un champ d'immeubles.
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