Ce blog est pour le lecteur qui apprécie l'ironie, l'humour, qui est à l'affût de pensées faciles, d'idées saugrenues, d'inventions bidon, de conseils bizarres et qui n'est pas horrifié par le sarcasme, l'irrespect. Il est à éviter pour les conformistes, les dominants, les dominés.


dimanche 16 décembre 2018

L'EXEMPLE VIENT DU TRÈS HAUT

L'Église catholique condamne sévèrement le suicide qui "nuit gravement à la justice, à l'espérance et à la charité", parce  que "la vie nous est donnée par Dieu et ne nous appartient pas", et qu'il "offense l'amour du prochain", etc., etc.. Elle est la force qui s'oppose à la liberté de chacun de décider de sa mort.

Sa  tétanisation sur une position qui se veut morale et sanctifiée par la puissance de sa croyance est en contradiction absolue et en opposition frontale avec le créateur de cette religion qu'elle propulse en force de loi.  Jésus est en effet le plus célèbre des suicidés. Il a même cédé, à son corps défendant, aux ordres de Dieu, son père qui lui avait ordonné de mourir sur la croix en punition compensatoire  et en réparation expiatoire de nos peccadilles et autres offenses plus ou moins mortelles perpétrées à son égard.

Tous les évangiles sont unanimes de Mathieu à Jean. Sa passion  depuis son arrestation, son jugement et son exécution a été voulue, orchestrée et même minutée par lui. Il aurait pu partir, répondre clairement, s'excuser du dérangement, faire un miracle  et éviter la mort. Il a tout subi car il devait obéir et périr pour respecter le scénario. Sa crucifixion est un suicide assisté par centurion romain interposé.

Refuser cette réalité, mentir sur sa signification  montrent l'inconséquence d'une religion qui contredit son fondateur. Son délabrement en cours est probablement dû à une prise de conscience de la trahison du mythe par des falsificateurs de la part de son Créateur.
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