La réflexion, le bon sens, l'évaluation des risques devraient guider la prise de la moindre décision. C'est ce que pense le vulgum pecus. On espérait que la démarche d'un responsable s'inspirait de cette évidence.
Le Président de la République a démontré le contraire quand, cédant aux chasseurs, il a autorisé des méthodes condamnables, augmenté les quotas, divisé par deux le prix du permis, tout cela pour se concilier 1,2 millions de chasseurs et apparaître comme un ami leur voulant du bien.
Ce faisant, il s'aliénait d'une façon définitive les millions d'adversaires de la chasse, oubliant qu'ils votent et que, s'ils sont moins bruyants que les autres, ils sont plus nombreux, ont de la mémoire, une éthique, une morale, qu'ils veulent être respectés et que l'ami de leurs ennemis est un ennemi.
Comment ne pas frémir quand on est gouverné par quelqu'un qui, avant de prendre une décision ne réfléchit pas, n'interroge pas son bon sens et n'évalue pas les risques ???
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire