RADICAL est un mot remarquable: il est tranchant, définitif, sans concession. Il n'autorise aucune faiblesse. Il a malheureusement perdu sa noblesse avec le radicalisme, cette théorie politique opportuniste qui, avec son avatar, le radical-socialisme a conduit la troisième république à la guerre perdue d'avance et la quatrième dans le mur. Herriot, Queuille, les Faure et d'autres en furent les piètres héros. Ils justifient le mépris de Gabriel Matzneff qui intitula un de ses articles dans sa jeunesse et dans Combat, "Le chancre radical".
Radical vaut mieux que son parti.
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