J'ai croisé ce matin un coq faisan qui picorait sur le bas-côté du routin. Ma voiture ne l'a pas distrait.
Il était magnifique avec un plumage resplendissant de couleur et de brillance.
Savoir que cette merveille sera, dans quelques heures, massacré à bout portant, par un tueur déguisé en chasseur armé jusqu'au dentier, suant, sentant la bière, le tabac, rougeaud, épais, grossier de corps et d'âme me donne envie de vomir sur cette humanité dénaturée.
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