Le tourisme est une industrie mercenaire qui met en concurrence guerrière les paysages.
Elle expédie, par charter, des bataillons de conquérants asssoiffés de folklore, de plages dorées, de palmiers, de rhum, de tequila, de bière locale. Déchaînés, ils détruisent, saccagent, dépaysent les pauvres habitants obligés de quitter leurs tentes, leurs cahutes, leurs masures pour aller les servir, les masser, les palper, les faire se goinfrer. Sous leurs coups , rien ne résiste: les coraux meurent, les arbres sont coupées, les moustiques disparaissent avec le marigot et ce qui vivait dedans, dessous. Le tourisme en fait un Venise, Végas, Acapulco, Miami, Bora-Bora, Bali. Il fabrique des vers qu'il met dans le fruit.
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