Je suis très admiratif de la l'esprit d'entreprise du premier conseil d'administration et de son président de l'église de Jésus-Christ. Non découragé par la disparition prématuré et tragique de son fondateur fauché en pleine jeunesse, n'ayant comme feuille de route que de vagues indication et des consignes seulement orales, ses successeurs se lancèrent dans une politique d'expansion qui ne faiblit jamais., portée par une vision à long terme. Une hiérarchie inspirée, un encadrement discipliné ayant foi en son produit et ne ménageant pas ses efforts portèrent leurs fruits. En quelques siècles, la firme conquit tout le bassin méditerranéen et entreprit une conquête systématique de tous les marchés accessibles par les voies terrestres et maritimes. En 325, le concile de Nicée officialisa sa nationalisation amicale par l'empereur Constantin, converti à l'excellence du produit. Elle permit à l'Église devenue majuscule de basculer dans une autre dimension. Changeant de nom pour devenir catholique, c'est à dire universelle, elle se transforma en monopole étatique, régenta l'âme et l'esprit de ses clients priés de ne pas aller prier ailleurs. Puissamment installée dans les allées du pouvoir, collaborant avec l'administration, développant une armée de représentants de commerce qualifiés de missionnaires, soutenue par une recherche et développement unique en son genre, inventant la publicité rédactionnelle, la firme prospéra partout où elle contrôlait la situation. Cela dura 2000 ans, un record de longévité avec un succès démenti à quelques reprises par des offensives d'églises concurrentes essayant de briser le monopole. Seule la succès-story d'Amazon peut se comparer, de nos jours, avec son épopée.
Mais les plus belles histoires ont une fin. Nous assistons aujourd'hui à la sienne. Le schéma est classique. Il se vérifie une fois de plus: clientèle vieillissante, hiérarchie défaillante, scandales à répétition dans la haute et la basse administration, démoralisation des équipes de vente laissées sans nouveaux produits ,une R&D sans imagination bridée par une direction confite dans un conservatisme hors d'âge. Une fuite des capitaux, la perte de confiance, l'obsolescence du discours, l'absence de réflexion sur l'avenir, le mépris affiché pour la partie la plus fidèle de la clientèle, le départ volontaire ou forcé des meilleurs éléments cherchant à changer de l'intérieur une politique suicidaire ne pouvant mener qu'à la faillite.
Elle est déjà remplacée par des églises privées. Elles répondent aux besoin d'une clientèle qui reste avide de belles promesses, de grandes paroles, de cérémonies expiatoires, d'explications simplistes et de mensonges réconfortants. Le fond de commerce était à prendre. Avec des magasins vides, un personnel insuffisant, des surnuméraires recrutés aux antipodes n'ayant pas la confiance de ceux qui conservent leurs habitudes, tout était en place pour hâter sa fin.
Le temps a fait son oeuvre,. Le miracle n'aura pas duré l'éternité qu'il s'était promis. Les sermons auraient eu besoin d'autres mots pour continuer de convaincre. La terre a tourné. Les esprits ont changé. Elle aurait du s'adapter au merveilleux d'aujourd'hui plutôt que s'accrocher aux mirages d'hier. Tous les empires entrent dans les souvenirs de l'Histoire. Le catholique ne sera pas l'exception. Consolons les nostalgiques, les cathédrales et les basiliques font de très belles nécropoles.....
Le temps a fait son oeuvre,. Le miracle n'aura pas duré l'éternité qu'il s'était promis. Les sermons auraient eu besoin d'autres mots pour continuer de convaincre. La terre a tourné. Les esprits ont changé. Elle aurait du s'adapter au merveilleux d'aujourd'hui plutôt que s'accrocher aux mirages d'hier. Tous les empires entrent dans les souvenirs de l'Histoire. Le catholique ne sera pas l'exception. Consolons les nostalgiques, les cathédrales et les basiliques font de très belles nécropoles.....
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